78,7 millions de dollars pour favoriser une gestion intégrée des ressources naturelles

Publié le par Alain GYRE

78,7 millions de dollars pour favoriser une gestion intégrée des ressources naturelles

28/03/2017

 

Les producteurs de riz, les agriculteurs de montagne et les usagers des forêts de quatre régions du pays pourront ainsi améliorer leurs systèmes d’irrigation, leurs intrants agricoles et bénéficier de meilleurs services

WASHINGTON, le 23 mars 2017 – Madagascar reçoit aujourd’hui 78,7 millions de dollars pour enrayer la dégradation de ses ressources naturelles et améliorer l’accès aux systèmes d’irrigation, aux intrants agricoles et aux services agricoles et forestiers. Ce montant comprend un crédit de 65 millions de dollars de la Banque mondiale et un financement de 13,7 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

« Ce nouveau projet en faveur de Madagascar entend s’atteler à la complexité des défis environnementaux en mettant en place une approche multipartenaires plus intégrée. Il permettra de restaurer et gérer durablement le patrimoine naturel, c’est-à-dire les terres agricoles, les forêts et les aires protégées, et bénéficiera à plus de 38 000 habitants des zones rurales »,  souligne Jean-Marc Sinnassamy, chef de programme au FEM. Grâce à son approche originale du paysage, le projet intègre les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’environnement, et apportera une contribution majeure à l’engagement de Madagascar au titre du “Bonn Challenge” qui vise à réhabiliter 4 millions d’hectares de forêts à l’horizon 2030. »

Quatre Malgaches sur cinq sont directement tributaires du sol, de l’eau et des forêts pour vivre. L’agriculture est l’activité économique principale ou secondaire de 81 % des ménages. Or, la richesse de Madagascar et, de fait, son potentiel de développement et la productivité du monde rural (où vit la majorité de la population), sont durement malmenés. Entre 2005 et 2011, l’île a perdu 10 % de sa richesse totale en valeur réelle et 26 % de ses capacités naturelles — un recul lié à une chute de 33 % de la valeur des terres potentiellement cultivables, de 31 % des pâturages et de 42 % des produits forestiers non ligneux.

« Le Projet de gestion durable des paysages s’emploiera à réduire la dégradation des sols et des forêts, à mieux gérer les ressources hydriques et à renforcer de manière intégrée la productivité et les revenus des habitants », expliquent Jan Nijhoff, Gianni Ruta et Shelley Mcmillan, chefs d’équipe du projet à la Banque mondiale. Ce projet sera mis en œuvre à Andapa (région de Sava), à Iazafo et Soanierana Ivongo (région d’Analanjirofo), à Bealanana (région de Sofia) et à Marovoay (région de Boeny).

http://www.orange.mg/

Publié dans Economie, Agriculture

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