Aviculture: le projet "akoho gasy" pour 10 régions

Publié le par Alain GYRE

Aviculture: Le projet « akoho gasy » pour 10 régions

     

 

Vendredi, 12 Octobre 2012

Améliorer la race locale de poulet appelée « akoho gasy ».

Ce projet a été annoncé par Ihanta Randriamandranto, ministre de l’Elevage, hier à Anosy lors du lancement de la Journée mondiale de la femme rurale à célébrer le 15 octobre dans le Vatovavy-Fitovinany. Ce projet qui va démarrer la semaine prochaine s’adresse aux femmes rurales et surtout aux groupements de femmes rurales de 10 régions dont Alaotra, Haute-Matsiatra, Vakinankaratra, Boeny. Il se concrétisera par la dotation en matériels et en coqs et par le transfert de techniques améliorées. La plupart du temps, le ministère et les projets de développement font la promotion de l’élevage de poulets de chair et de poules pondeuses. Cette fois-ci donc, le ministère va se pencher sur la race locale dont le goût est très apprécié par les consommateurs. Seulement, les « akoho gasy » coûtent souvent plus chers que les poulets de chair. Le kilo commence à 8 000 Ar dans la capitale, alors qu’on peut obtenir du poulet de chair à partir de 6 000 Ar. Il faut toutefois noter que même si aucune étude n’a été faite sur les éventuels problèmes de santé humaine occasionnés par la consommation fréquente de poulet de chair, nombreux sont ceux qui recommandent de ne pas en prendre trop souvent pour des questions de santé.

Sinon, le ministère engage des réflexions sur le développement de la filière lait, toujours dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire dans le pays. Les dernières données officielles datant des années 2000 font état d’une demande nationale de 140 millions de litres par an. Des besoins qui ne sont pas satisfaits par l’offre. L’une des raisons avancées est la rareté des races de vaches laitières améliorées dans les zones laitières. Ces races sont estimées en dessous de 5% du cheptel laitier. Or, le régime précédent a procédé à une longue série d’importations de vaches laitières dans les années 2000. Des vaches dont le rendement est de 40 litres par jour. Mais apparemment, le cheptel importé a été à peine cédé aux paysans. Le gros du troupeau était allé au groupe Tiko mais personne ne peut avancer jusqu’ici les dossiers attestant le versement lié à l’achat de ces vaches par Tiko. Rappelons que ces importations ont été financées sur les deniers publics.

Fanjanarivo

La Gazette

Publié dans Revue de presse

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M
j'aime les poulets sauf quand ils passent devant la voiture ... c'est joli un vol de poulets!!!
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