Culture du ricin: Participe à la lutte contre la pauvreté dans le Sud

Publié le par Alain GYRE

Culture du ricin: Participe à la lutte contre la pauvreté dans le Sud

     

 

Lundi, 22 Avril 2013

La population de la région Androy, dans le Sud de Madagascar, essaie de lutter contre la pauvreté par la relance de la production des graines de ricin.

Le Sud de Madagascar, spécialement la région Androy, est une zone où les conditions de vie sont particulièrement difficiles. Dans l’Androy, la population vit dans des conditions précaires, près de 95% de celle-ci se situent en dessous du seuil national de pauvreté et environ 85% se trouvent même dans l’extrême pauvreté. Cette région est soumise à de rudes conditions climatiques, avec une pluviométrie faible (entre 300 et 600 mm/an en moyenne) et aléatoire ainsi que des vents violents et asséchants.

L’Androy a toujours été à l’écart des dynamiques de développement et des efforts d’investissement (public et privé), en particulier à cause de son enclavement. L’économie locale repose essentiellement sur l’élevage extensif et l’agriculture vivrière de subsistance. Il en résulte que cette région est sujette à l’insécurité alimentaire chronique. Nombreux sont donc les habitants qui y survivent grâce aux distributions de vivres effectuées fréquemment par les organisations humanitaires. Face à cette dure réalité, de nombreuses personnes ont décidé de se tourner vers la culture des graines de ricin, dont la rusticité leur permet d’être moins tributaires de la pluviométrie.

Dans le cadre du Programme de Moyens de Substance Durable et Lutte Contre la Pauvreté (MSDLCP), le PNUD met en œuvre un projet d’amélioration des revenus des producteurs des graines oléagineuses (le ricin) dans la région Androy. Kafira fait partie d’un groupe de 500 personnes bénéficiaires de l’appui de l’ONG EFA (Ezaka ho Fampandrosoana ny eny Ambanivohitra) qui bénéficie d’une subvention de ce projet en faveur de la relance de la production de ricin.

Au cours de cette première phase, 500 producteurs pilotes ont été formés et suivis pour accroître leur rendement. Ils ont également bénéficié d’équipements et d’intrants agricoles. Parmi eux, 20 ont été formés et équipés pour devenir des paysans-semenciers professionnels. Notons que la gestion communautaire des équipements est un grand pas en avant réalisé face au défi de structuration de la filière locale de la culture de ricin.

Recueillis par R.V.

La Gazette

Publié dans Revue de presse

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