La presse écrite vue au travers des kiosques

Publié le par Alain GYRE

La presse écrite vue au travers des kiosques: S’informer pour le citoyen, c’est ...

     

 

Samedi, 08 Septembre 2012

La connaissance, l’information est vitale pour un pays comme Madagascar. Comme les autres médias, la presse écrite contribue à cette mise en circulation des informations pour le public. Sur les kiosques et auprès des vendeurs, une quinzaine de journaux sont étalés aux grands yeux de la population. Et beaucoup s’intéressent aux actualités. De la politique au social, l’économie et les faits divers, l’envie monte rapidement avec les divers titres. A côté de l’arrêt-bus d’Ampefiloha, une dizaine d’individus s’attroupe devant les titres des quotidiens. Devant le l’hôtel Carlton, la même scène se reproduit. Devant ces mines d’informations, les rumeurs s’amoncellent et circulent. Ils se vérifient ou s’infirment, la discussion s’oriente peu à peu vers la politique. Un débat prégnant que les malgaches connaissent bien.

Et ces journaux s’arrachent comme des petits pains. Sur une dizaine de lecteurs, cinq personnes achètent trois, voire quatre types de journaux selon la Une, selon la fidélité du client ou selon les bourses. Les journaux en langue malgache remportent haut la main les ventes. Suivent après les populaires et les quotidiens qui ciblent une clientèle plus spécifique avec un contenu plus spécialisé. « A défaut du temps, tous les journaux ont chacun leur public. Les journaux sont vendus rapidement dès 13h » s’enchante Faliahery, près de la CNAPS où il vend ses journaux depuis plus de cinq ans. Que ce soit en voiture ou à pied, le public s’empresse de prendre quelques minutes pour s’informer, être à la page des faits marquants du jour.

Le public consomme l’information. Avec un quota minimum de Ariary 400, Carmelino achète deux quotidiens tous les deux jours. Anthony et Miary allouent un budget précis pour les journaux. Soit Ariary 1 000 par jour et le week-end, les dépenses avoisinent les Ariary 2 000. Les principaux arguments de ce couple dans cet investissement sont la détention d’une information et la connaissance. « Bien sûr, Internet offre des informations mais il est aussi important de savoir tout ce qui se passe à Madagascar. De plus, certains journaux proposent des jeux et loisirs extrêmement plaisants (rires) » considère Miary, un cadre dans une société de vente en ligne. Carmelino, lui, préfère regarder les pronostics des jeux de courses et connaître les dernières nouvelles. « Avec l’instabilité qui règne dans le pays, il importe de maîtriser un sujet même venant des journaux. Jusqu’à maintenant, cela m’a servi dans mes conversations au bureau, à la maison ou avec des amis. » Tout le monde désire connaître les dernières informations, pour cela il faut s’en remettre aux médias. Qu’il soit de la presse écrite ou de l’audiovisuelle et maintenant par Internet, la population a soif de connaissances pour vivre pleinement dans sa place de citoyens.

La Gazette

Publié dans Revue de presse

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