Le projet «Nutrition Renforcée et Intégrée pour la Santé»

Publié le par Alain GYRE

Le projet «Nutrition Renforcée et Intégrée pour la Santé»

Par Sayouba Traoré

Le projet «Nutrition Renforcée et Intégrée pour la Santé»

Sabine Rouhier, référente Plaidoyer à Action Contre la Faim

On pense généralement que pour lutter contre la malnutrition, il suffit de donner à manger aux populations en détresse. Il se trouve que la lutte contre ce fléau est bien plus complexe que cela. D’abord, c’est un combat de longue haleine qui ne saurait être l’affaire des seuls gouvernements. Ensuite, on ne saurait se limiter au seul volet alimentaire.

Dans les zones où l’eau potable manque, il y a également manque de système d’assainissement du cadre de vie. Il s’ensuit des problèmes sanitaires comme les maladies diarrhéiques. Même quand on dispose de nourriture en quantité suffisante, la combinaison de tous ces problèmes rend difficile la bonne assimilation des aliments par les organismes. D’où malnutrition et sous-nutrition. D’où la pertinence d’un programme comme NUTRIS, lancé par l’ONG Action Contre la Faim avec le soutien financier de l’Agence Française de Développement.

C’est un projet d’un montant global de 1 247 673 euros, et prévu pour une durée de trois ans, financé à hauteur de 60% par l’Agence Française de Développement, et avec la participation financière d’ACF pour 20%. Dans un premier temps, NUTRIS a été initié au Tchad, à Djibouti et à Madagascar. En renforçant les systèmes de santé, en améliorant l’accès aux soins et l’environnement sanitaire des familles qu’il va toucher, il permettra de lutter durablement contre les ravages de la sous-nutrition sur les enfants de ces trois pays.

Sur le terrain en Afrique, les techniciens ACF travaillent avec l’aide de partenaires locaux, et en collaboration avec les autorités des pays concernés. Cette phase pilote concerne les zones rurales et urbaines : au Tchad dans les communes de Mao et Mondo, à Djibouti dans les communes de Balbala et Obock et à Madagascar, dans les districts sanitaires de Tuléar et de Betioky.

RFI/Sayouba Traoré

http://www.rfi.fr/

Publié dans Santé

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