Premier parfumeur de la Grande île

Publié le par Alain GYRE

Premier parfumeur de la Grande île

Publié par : APOI 29 juin 2016

Premier parfumeur de la Grande île

Depuis 2000, Floribis produit de la vanille à l’échelle industrielle, l’épice qui fait la renommée de Madagascar sur le plan international. 5 ans plus tard, l’entreprise développe une gamme de produits dérivés alimentaires et cosmétiques. Cette année, elle a créé le parfum Indes & Sens (Indécence) faisant de Floribis le premier artisan parfumeur de la Grande île.

« Indes & Sens est notre premier parfum. C’est un jeu de mots, une invitation au voyage vers l’exotisme. C’est un mélange d’épices boisées et de vanille naturelle de Madagascar », explique Gabriella Bessaguet, directrice commerciale de Floribis. Avant de relever ce challenge dans la parfumerie, la société a déjà sorti une gamme d’eau de parfum, de lait corporel, d’huile, etc. avec des notes de vanille. Et l’entreprise a fait les choses selon les règles de l’art en visant le haut de gamme : des tests allergènes et dermatologiques auprès des laboratoires étrangers respectant les normes européennes, un packaging recherché qui n’a pas à rougir devant les Dior, Guerlain… Jusqu’à présent, Floribis reçoit un bon retour auprès de la clientèle. « Les produits cosmétiques sont accessibles, les eaux de parfum sont commercialisés à partir de 20 euros, le parfum à partir de 35 euros et le lait corporel à partir de 10 euros. Des prix adaptés au portefeuille du cadre moyen malgache », indique Gabriella Bessaguet. Le lancement de Indes & Sens se fera d’ici peu.

Campagne difficile

La campagne de la vanille 2015-2016 s’avère difficile. Pour Floribis, les récoltes sont révisées à la baisse. La société ne projette pas d’atteindre la moitié des 300 tonnes qu’elle enregistre habituellement. Le début de la campagne n’est pas respecté, les petits producteurs font la collecte bien avant que la vanille atteigne sa maturation ; ce qui détériore la qualité. D’autre part, la filière est très politisée et des traders viennent à Madagascar pour spéculer. Ils bouleversent le processus en place. « Il y a beaucoup de demande mais l’offre ne suit pas. Il faudrait également respecter les décisions prises durant les ateliers consacrés à la vanille », suggère la directrice commerciale de Floribis.

S.R

http://www.agencepresse-oi.com/

Publié dans Economie, Parfum

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