Telma - L'excellence malgache qui s'exporte

Publié le par Alain GYRE

Telma - L'excellence malgache qui s'exporte

10/01/2017

 

Telma - L'excellence malgache qui s'exporte Patrick Pisal Hamida, Administrateur Directeur Général du groupe Telma est réputé être un meneur d'hommes hyper actif apprécié de ses équipes, connu de tous les Malgaches et respecté par ses pairs.

Depuis son installation à la Réunion, à Mayotte et aux Comores, Telma est devenue « la première entreprise malgache qui s'exporte ».

Une année faste. C'est ce que l'on peut dire de 2016 pour Telma qui conforte sa position de leader à Madagascar dans le secteur des télécommunications. Les chiffres le confirment puisque Telma Mobile, qui a fêté son dixième anniversaire en 2016, a dépassé en décembre la barre des 3 millions d'abonnés !

Une année d'investissements exceptionnels

Cette place de leader, Telma le doit avant tout à la compétence de son personnel, de ses dirigeants et de ses actionnaires. « Telma, c'est avant tout une équipe tournée vers la satisfaction des clients » explique Patrick Pisal-Hamida, Administrateur Directeur Général du groupe. Mais l'excellence de Telma trouve aussi son origine dans les investissements consentis depuis ses dix années de l'ère post-privatisation. Et au chapitre des bilans, 2016 a été une année d'investissements accélérés pour Telma. En termes de couverture mobile tout d'abord, Telma a déployé en 2016 près de 300 sites en 2G, 3G et 4G pour atteindre en 2017 la barre mythique des 1 000 sites sur tout le territoire... certaines zones enclavées sont enfin connectées avec Telma. Avec également le renforcement de son réseau national en fibre optique en 2016, Telma a doté le pays d'un des réseaux Internet les plus fiables, en termes de débit et de qualité, d'Afrique.

Prouesse

Une véritable prouesse en somme. Et pour en arriver à cela, Telma n'a pas fait dans les détails dans les investissements en fibre optique. Pour le backbone en fibre optique, Telma a réalisé en 2016 deux nouvelles boucles régionales après celle du Nord réalisée en 2015 : la boucle Moramanga, Ambatondrazaka, Fénérive-Est, Tamatave, Moramanga. Puis la boucle de Nosy-Be qui a transformé l'usage de l'Internet dans cette île touristique, contribuant certainement au prix décerné en décembre dernier du « Meilleur Beach Resort au Monde » de l'hôtel Andilana qui a été le premier hôtel connecté à la fibre optique à Nosy-Be grâce à cette nouvelle boucle. Cette année, de nouvelles boucles régionales sont déjà en cours de réalisation, en particulier de Sambava à Antsohihy... Autant de zones régionales qui pourront ainsi être desservies par la 4G by Telma. En matière de câbles sous-marins en fibre optique, Telma en 2016 a été un investisseur décisif qui a permis l'augmentation de capacité du câble sous-marin Eassy, lequel est ainsi devenu le plus performant en Afrique de l'Est en termes de capacité. Telma est également un moteur pour réaliser le câble sous-marin, Fly-Lion 3 qui reliera les Comores, Mayotte et Madagascar.

Et cet engagement régional de Telma a été récompensé à travers sa nomination pour présider le nouveau câble régional METISS qui reliera dès 2018 Madagascar, La Réunion, Maurice, et l'Afrique du Sud. Financé en partie par l'Union Européenne, cet investissement total de 75 millions USD qui implique 8 opérateurs de la région est un véritable chantier d'amélioration de la connectivité numérique régionale. Pour en revenir au plan national et en particulier au backbone national en fibre optique, tous les opérateurs de télécommunications ont signé en 2016 un contrat d'achat de capacité avec Telma et sont désormais raccordés, leur permettant ainsi de déployer la 4G comme Telma Mobile qui a doublé le nombre de ses sites 4G en 2016 pour le porter à 200... couvrant ainsi aujourd'hui plus de soixante localités.

Transfert de technologie

Placée en tête des opérateurs mobiles nationaux, Telma s'impose également sur le plan régional. En effet, 2016 aura été marquée par l'implantation de filiales de Telma à La Réunion et Mayotte. Et plus récemment aux Comores où l'opérateur malgache révolutionne le monde de la téléphonie mobile, d'Internet et de Mobile money à travers ses offres de produits et de services de grande qualité et à des prix qui défient toute concurrence. « On peut avoir la fierté d'être l'opérateur en télécommunication malgache qui s'exporte » déclare Patrick Pisal-Hamida.

Une ramification régionale qui fait honneur au pays puisqu'aux Comores, par exemple, Telma fait preuve d'excellence et des techniciens Malgaches partagent leurs expériences avec les équipes Comoriennes en les formant dans le cadre d'un transfert de technologie. Une bonne perspective en somme, pour le développement régional et surtout un exemple encourageant qui en appellera certainement d'autres... ne serait-ce que dans le domaine alimentaire où Madagascar doit apporter toute sa richesse de production (viande, riz, légumes, fruits... ) et ainsi contribuer à la lutte contre la vie chère aux Comores qui importent aujourd'hui toutes leurs denrées de pays lointains et donc très coûteuses.

Autoroute de l'information

Bref, Telma a terminé 2016 avec un bilan plus que positif. Et 2017 devrait encore être une année excitante avec les nombreux projets en cours. Madagascar totalisera cette année près de 11.000 km de fibres optiques. Autrement dit, « le pays sera doté d'autoroutes de l'information plus importantes que les routes nationales existantes » qui totalisent elles 10 000 km !

Et quand on connaît la rapidité avec laquelle circulent les informations et les échanges sur ces autoroutes de l'information, on imagine aisément les impacts positifs que le pays peut en tirer dans tous les domaines. M'Vola, la filiale mobile money de Telma connaîtra également, cette année un développement sans précédent grâce notamment à l'évolution législative récente concernant la monnaie électronique. Des partenariats sont en cours avec toute l'administration, en particulier l'administration fiscale et surtout l'éducation nationale car Telma mettra à la disposition des maîtres d'écoles, surtout pour ceux qui sont en poste dans les endroits les plus reculés du pays, sa plate-forme de mobile Money M'Vola, un système de paiement qui a l'avantage d'être rapide et sécurisé.

Ainsi, si aujourd'hui encore, ceux-ci sont obligés d'abandonner les classes durant une semaine chaque mois (!) pour percevoir leur salaire, dorénavant ils pourront se faire payer par M'Vola sans bouger et acheter sur place des biens et services toujours grâce à M'Vola. Sur ce point d'ailleurs, Patrick Pisal-Hamida insiste sur le rôle primordial de M'Vola qui est un véritable facteur de réduction des coûts « dans ce pays si grand mais si inaccessible parfois physiquement », et donc un facteur d'amélioration des conditions de vie de la population.

Taxation absurde

En somme, énormément d'avantages peuvent être tirés des investissements et des produits et services fournis par les opérateurs en télécommunications. Des avantages qu'une partie de l'administration fiscale semble ignorer, surtaxant le secteur par un droit d'accise de 10%. Une taxation absurde dans la mesure où les produits et services de télécommunications ne sont pas des biens de luxe susceptibles d'être assujettis à un droit d'accise. Au contraire, téléphoner ou surfer sur Internet sont actuellement devenus monnaies courantes qu'on peut parfaitement considérer comme des produits de première nécessité.

Pire, cette taxation absurde aura un impact négatif sur le secteur des télécommunications dans la mesure où elle va inévitablement provoquer une hausse des tarifs. En tout cas, cette taxation risque encore une fois de conforter le retard de Madagascar en matière de télécommunications. Car si déjà, avec un taux de pénétration de 35% pour la voix et de 10% pour l'Internet, taux qui sont de moitié inférieurs aux moyennes actuelles en Afrique, outre la hausse inéluctable des tarifs pour les consommateurs actuels, c'est également le déploiement d'infrastructures pourtant nécessaires dans des zones encore enclavées qui va être freiné... une question simple se pose : « vaut-il mieux pour l'administration fiscale encaisser 30% (20% de TVA et 10% de DA) sur 35% de la population ou encaisser 20% (TVA) sur 70% de la population ?

Comment peut-on en même temps encourager le « Développement Numérique du Pays » et taxer la téléphonie et l'Internet comme de l'alcool ou des cigarettes ? Nos jeunes Malgaches sont comme tous les jeunes ouverts au Monde : leur permettre d'avoir une tablette connectée dans les mains les motivera à apprendre à lire et écrire plus rapidement... Maintenir cette taxation ridicule réduit l'enthousiasme des grands opérateurs en télécommunications qui ne désarment heureusement pas. A l'instar de Telma qui, avant sa privatisation, était encore surnommé « Telmaty ».

Actuellement, Telma est devenue une des entreprises les plus efficaces du pays. Outre chaque membre du personnel qui est « l'investissement le plus important de l'Entreprise » comme le rappelle en permanence l'administrateur Directeur Général de Telma Patrick Pisal-Hamida, ce dernier qui a déjà à son actif plus de 12 années de bons et loyaux services au service du Pays.

Artisan reconnu de cette réussite unique, Patrick Pisal-Hamida a récemment été décoré « Grand-Croix 2e classe de l'Ordre National », une décoration exceptionnelle récompensant un meneur d'hommes hyper actif et apprécié de ses équipes, connu de tous les Malgaches et respecté par ses pairs.

AXIAN, un actionnaire exemplaire à Madagascar

« Il ne peut pas y avoir de développement pour le pays sans une participation forte d'actionnaires privés volontaires » rappelait le président de la République de Madagascar Hery Rajaonarimampianina, lors de son allocution vendredi dernier à Iavoloha.

Le groupe AXIAN, de par ses activités connues à Madagascar, le Groupe Telma bien entendu, la Jovenna, First Immo, la BNI est sans conteste l'exemple même de ces groupes privés qui sont les piliers essentiels grâce auxquelles le Pays pourra continuer à se développer.

Ce groupe privé familial est mené tambour battant par Hassanein Hiridjee, entrepreneur Malgache brillant, qui n'hésite pas à mettre la main à la poche dès qu'il s'agit du développement de son pays, et qui choisit ses hommes pour leurs engagements et leurs implications pour le pays et pour le développement de sa population, ses managers qui doivent agir comme « des missionnaires, pas des mercenaires ».

Nul doute que les engagements forts annoncés par Hassanein Hiridjee lors de la CBI ont été appréciés au plus haut niveau et serviront de moteur voire de modèle pour les autres investisseurs soucieux comme lui du développement de notre pays.

Source:Allafrica.com

http://www.etropique.com/

Publié dans Télécommunication

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