Caféine: Contre l’Alzheimer

Publié le par Alain GYRE

Caféine: Contre l’Alzheimer       

Mercredi, 16 Avril 2014

La maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de perte des fonctions intellectuelles liées à l'âge.

 

Selon certaines études épidémiologiques, la consommation de café constituerait une forme de protection contre la maladie d’Alzheimer. Une consommation modérée de café pourrait avoir un effet protecteur contre les déficits de mémoire dans la maladie d'Alzheimer, selon une étude réalisée sur des souris. Les chercheurs ont trouvé que la consommation de caféine semble prévenir le déclin cognitif. La consommation de caféine semble également protéger contre l’apparition de la maladie d’Alzheimer, mais seulement quatre études étaient inclues dans cette analyse. Les chercheurs estiment qu’il y a trop de différences dans les méthodologies pour tirer une conclusion fiable et établir des recommandations. Bien souvent, la consommation de café est associée à plusieurs autres comportements ou conditions qui, eux aussi, pourraient avoir une influence sur cette maladie. Plusieurs hypothèses sont proposées pour expliquer le rôle possible de la caféine dans la diminution des risques de démence. Dans des études menées sur des animaux, la caféine réduisait la formation, dans le cerveau, des plaques amyloïdes qui sont caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. L'effet antioxydant du café pourrait aussi jouer un rôle préventif. La caféine a un effet protecteur sur certaines pathologies cérébrales, et notamment la maladie d'Alzheimer. D’’autres émettent également l’hypothèse que la consommation de café affecterait l’expression de certains gènes, ce qui affecterait le processus de vieillissement et l’apparition de la maladie.

 

Une étude américaine révèle l'efficacité d'une consommation modérée de caféine contre la maladie d'Alzheimer. Auparavant effectuée sur des souris par des chercheurs de l'Inserm, elle a ensuite été réalisée en 2013 chez une centaine d'adolescents. Elle a bien permis de confirmer le rôle positif de la substance sur les performances cognitives. Reste à identifier la molécule à l'origine de l'effet protecteur, afin d'envisager un essai clinique. En France, plus de 800 000 personnes souffrent de cette maladie. Aucune guérison n'a encore été rendue possible, malgré l'existence de traitements destinés à en ralentir les troubles.

 

NIR

La Gazette

Publié dans Revue de presse

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