Un tour simple mais futé

Publié le par Alain GYRE

Un tour simple mais futé.

 

         Duper quelqu’un est maintenant devenu une habitude pour Kotofetsy et Mahaka.

         Un jour, ils ont voulu voler des oranges dans un champ voisin, ainsi ils ont tendu un tour à l’employer pour se défendre, juste au cas où.

         Leur tour était simple mais assez futé.

         Ikotofetsy portait Mahaka au-dessus de son épaule tandis que l’autre marche dans le domaine, ainsi c’est Mahaka qui atteint réellement les oranges.

         Ainsi, ils sont entrés dans le champ et ont fait exactement ce qu’ils projetaient de faire. Ils ont donc obtenu beaucoup d’oranges.

Mais, comme prévu, le propriétaire du champ les a repérés. Il a hurlé aux deux camarades et les a chassés en vain dans tout le champ.

Quoiqu’il ne les ait pas attrapés, le propriétaire du champ n’a pas abandonné. Il a porté plainte au chef du village au sujet de ce qui lui est arrivé.

Le chef a alors appelé Kotofetsy et Mahaka afin de les punir.

Mais, selon la loi dans le village, si les gens devaient être punis, il doit y avoir une audition pendant laquelle ils expliquaient leurs actions.

Kotofetsy et Mahaka se rendaient bien compte de la loi. Ils se sont déjà préparés pour l’audition, et n’avaient donc pas peur de paraître devant le chef. Ils sont allés avec confiance à la maison du chef.

J’ai reçu une plainte disant que vous aviez volé des oranges. Que diriez-vous à ce sujet ?

Le propriétaire du champ aussi dû être présent à l’audition.

Kotofetsy s’est tourné vers lui, et a dit une malédiction :

- Que je sois tué, foudroyé, si jamais j’ai touché vos oranges.

Maintenant, c’est le tour d’Imahaka.

S’adressant au propriétaire du champ, il s’est maudit, si jamais j’ai fait un pas dans votre champ, que je suis tué sur le champ.

Une malédiction prononcée pendant une audition était censée être vraie, ainsi le chef ne pouvait rien faire.

Il a donc renvoyé les deux camarades astucieux, libres, sans imposer n’importe quelle punition.

 

Les contes de la Grande Ile

par Jean Benjamin Randrianirina

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