Poème: GATSBY LE MAGNIFIQUE - Max Randriantefy

Publié le par Alain GYRE

Après avoir vu le film GATSBY LE MAGNIFIQUE de LEONARDO DI CAPRIO, je fus tellement impressionné et ému par l’intensité de l’amour que portait un homme pour une femme, si bien que cet état de fait m’a bel et bien inspiré pour une nouvelle poésie relatant les péripéties de ce long métrage. Pour moi, c’est une manière de saluer ce chef d’œuvre du septième art.

 

 

GATSBY LE MAGNIFIQUE

 

Transporté par son rêve la sève de sa vie,

Il bâtit un empire à force d’y croire.

L’espoir qu’un jour il puisse encore l’avoir

Les soirs qu’il passait abruti dans son lit.

 

Le rai d’un phare obsédait son regard

Car sa verte lumière le hantait à jamais,

Eté et hiver il l’épiait sur son bar,

Tard dans la nuit car DAISY y était.

 

La mosaïque de couleurs ornant sa ville,

Empile dans ses mémoires la beauté gracile

Et fragile mais gardée par un grand amour

Sourd à la raison l’animant tous les jours.

 

Par le concours d’une pensée machiavélique,

L’éthique fut absente dans le plan d’une bataille ;

Vaille que vaille engagée pour un but unique,

Il implique une logique de moyens sans faille.

 

Aidé d’un parent complice de ses desseins,

Ce cousin fut l’aide précieuse d’un plan ourdi,

Bâti patiemment ce projet de délit

Fit alors merveille pour unir deux destins.

 

Des fêtes grandioses aux coûts démentiels,

D’irréelles beuveries y furent consacrées.

Arrosés d’alcool les gosiers divaguaient,

Ânonnaient des mots insensés à la pelle.

 

Par cette débauche de moyens la cible touchée

Chavirait dans les vaps de ses sentiments

Tremblants de désir pour son amour d’enfant

Longtemps oublié dans les limbes du passé.

 

Le temps n’ayant pas plaidé en sa faveur,

L’heure était enfin venue pour expliquer

Les données d’une fortune qu’il a amassée

Au gré de son existence de baroudeur.

 

La face cachée de cet homme fut dévoilée,

Trainée dans les lieux de mondanité

D’aliénés où dominait la haine d’autrui

Qui punit l’union de DAISY et GATSBY.

 

Et dans la dérive de sa raison détruite,

La fuite aurait pu encore sauver sa vie.

L’infini amour qu’il portait pour sa chérie

A fini par sa mort qui ne fut fortuite.

 

Max Randriantefy

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