Poème: MES ANGES GARDIENS - MAX RANDRIANTEFY
Mes amis j'ai honte...Oui j'ai honte quand dans un moment de faiblesse j'ai dévoilé mes pulsions morbides voulant vous associer à un acte létal me concernant qui fut une pure folie de ma part. Par contre j'ai découvert des gens merveilleux gravitant autour de moi, qui par quelques mots d'amour, d'amitié et de compassion m'ont redonné la force de vivre. Sur ce coup-ci, j'ai été un très mauvais exemple...«Faites ce que je dis et non ce que je fais» disait un dicton qui mérite un rappel pour nous qui ne sommes pas toujours des saints dans la vie...Sachez que jamais, plus jamais je n'oublierai vos soutiens moraux à un moment délicat de ma vie...Je vous aime tous et ce sera pour longtemps encore.
MES ANGES GARDIENS
Dans l’ombre vespérale des instants qui me hantent
S’absente ma raison, danse alors ma folie
J’écris mes tourments puisés au fond des nuits
Qui atterrent ma vie par mes blessures récentes.
Dans le tourbillon des vérités qui m’apeurent
Pleure mon cœur blessé par des épines pointues
Connues dans ce monde dépourvu de vertu,
Tue mes élans par ses déluges de rancœurs.
Mes anges gardiens comme dans un conte de fée
Invités au secours d’une âme naufragée
Peinés par mon combat dans ce monde malsain
Chemin de mes maux, ils viennent me sauver.
Frappant la léthargie amorphe qui liait
L’angoissé chronique surchargé de phobies,
Revit dans la sylve de ses émois innés
Scellés par les chaînes d’un honneur qui le fuit.
Des âmes généreuses m’ont pris sous leurs ailes
De réelles égéries de pensées novatrices,
Caprices des cieux et des dieux qui rendent belle
L’aile blessée par l’épée de l’injustice.
Je revis de mes cendres de vampire d’idées
Poussé par la soif d’un esprit créatif,
L’impératif me fut alors conjugué
Animé de mes rêves au seing de mes griffes.
MAX RANDRIANTEFY